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Principe fondateur : un Etablissement d'Enseignement doit " essaimer " savoir, savoir-faire et savoir-être. | |||||||||||||||||
Quelle confiance accorder à l'Etablissement ? Les mots rebond ou tentative de rebond sont des mots entendus depuis quelques mois autour d’une ESCEM en convalescence. L’Etablissement cherche à sortir de l’ornière après la fusion manquée avec FBS (France Business School). Le divorce est aujourd’hui consommé avec la structure en liquidation qui a fait long feu après avoir eu pour ambition d’unir sept Etablissements. La tentative FBS était ambitieuse sur le papier. Elle fut cependant improvisée dans sa conception, erratique et approximative dans ses méthodes, ainsi que dans le choix des artisans qui s’en étaient vu confier la réalisation. L’ESCEM subit encore les effets de plusieurs traumatismes qui l’ont profondément affectée en 2015. L’élément déclencheur fut la perte de l’habilitation de FBS à délivrer le grade de master, aptitude retirée par la Commission d’évaluation des formations et diplômes de gestion. De fait, l’Ecole a perdu une grande partie de sa substance avec pour conséquence immédiate la désaffection des étudiants préalablement inscrits dans le cycle supérieur et la diminution notable des recrutements espérés. Le second traumatisme provient du licenciement de plus des deux-tiers du personnel permanent, auquel est venu s’ajouter le départ de plusieurs dizaines de personnes désabusées par le sort qui leur était réservé par une Direction semble-t-il peu soucieuse d’appliquer les règles d’un management professionnel et charismatique.
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Que penser aujourd’hui
de l’ESCEM ? Quelles sont ses forces et faiblesses ? Sur le plateau positif de la balance, portons quelques enseignements plutôt jusque-là assez bien valorisés et perçus, dont le programme Bachelor en développement commercial qui, en trois ans, permet d’accéder à un diplôme reconnu. Il faut dire que cette formation correspond à un réel besoin des Entreprises. Dès lors, elle peut procurer un emploi et une source d’épanouissement aux étudiants. Contrairement à ce qui a été entendu et répété avec légèreté par certains responsables de l’ESCEM, l’Ecole ne peut se permettre de « faire table rase du passé ». Au contraire, selon notre analyse, les points forts – autrement dit les enseignements qui ont fait leur preuve - doivent être valorisés dans les disciplines telles que la gestion, le marketing, les techniques commerciales, sans oublier le facteur qualitatif, à savoir le travail sur le développement des qualités personnelles et le savoir-être des étudiants. Il s’agit d’un enseignement à valeur ajoutée destiné à développer le qualitatif dans les relations professionnelles. Ajoutons-y le sens de l’écoute, l’esprit d’initiative et la créativité pour faire la différence dans le contexte extrêmement concurrentiel que nous connaissons. Rappelons aussi que les stages en entreprises, véritable immersion dans le réel et le concret, sont des éléments à faire perdurer, tout comme les échanges universitaires et séjours à l’étranger sont à préserver, même s’ils s’avèrent assez coûteux pour les étudiants et leurs parents. Reste aussi l’apport déterminant des enseignants et intervenants issus du monde professionnels. A ce que nous avons pu constater, l’Ecole a encore, sur le sujet, une large marge d’amélioration à mettre en oeuvre pour entretenir avec eux des relations professionnelles basées sur le travail concerté, la considération et le respect. Parmi les points négatifs ou à parfaire, notons un management approximatif ou, plus exactement, des carences managériales que nous ne pouvons détailler ici. Une constatation d’autant plus surprenante que l’Etablissement est censé enseigner l’art d’un management qu’il peine à s’appliquer à lui-même. En effet, de trop nombreux dysfonctionnements ont été constatés. Reste enfin la dégradation des moyens humains dédiés à l’Etablissement, suite aux licenciements dont nous avons parlé précédemment. Dès lors, comment défendre le qualitatif, d’autant que de nouveaux programmes sont annoncés ? L’effet d’annonce peut certes avoir pour objectif de chercher à entretenir le moral des troupes restantes et à relancer la communication publicitaire auprès des candidats. Cela risque pourtant de créer de nouvelles sources de déception chez les candidats qui ne se verront pas offrir la possibilité de suivre les nouveaux enseignements annoncés.
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L’ESCEM compte
aujourd’hui trois campus : Poitiers, Tours et
Orléans. Elle a annoncé son rapprochement avec le
groupe Sup de Co La Rochelle et la création de liens avec le
réseau des Ecoles Spécialisées (GES).
Un travail de redressement assidu en perspective pour une Ecole qui, malheureusement, a disparu du radar qui fixe l’attention sur les principales écoles de commerce. Une lourde responsabilité aussi pour les dirigeants consulaires (dont les Présidents de Chambres de Commerce) et le Conseil d’administration de l’Ecole qui n’ont pas su avoir foi dans les ressources propres à la région et dans la possibilité de faire perdurer un Etablissement supérieur de qualité. Dès lors, comment tourner la page du gâchis FBS qui aura coûté plusieurs dizaines de millions d’euros. Au-delà des mesures de gestion, c’est un véritable changement d’état d’esprit qu’il faudrait opérer, en développant un management efficace oeuvrant avec suffisamment de transparence pour faire renaître une confiance sérieusement secouée et mise à mal. Conclusion : L’ESCEM est aujourd’hui un Etablissement placé sous surveillance. Il doit à nouveau faire ses preuves pour espérer retrouver des lettres de noblesse, après une suite d’occasions manquées ou gâchées. La formation Bachelor est à préserver. Elle apparaît aujourd’hui la valeur la plus sûre. Reste encore à travailler l’engagement et le sens de l’éthique, sachant hélas que, jusque-là, les membres du Conseil d’administration se sont montrés peu soucieux de rendre des comptes. L'éthique, le sens de l'engagement et des responsabilités sont pourtant des attributs du management, des éléments constructeurs et constitutifs que l'Etablissement ne semble pas encore avoir complètement intégrés. René Rouzioux-Saens, évaluation et ingénierie de formation Mail : avenir@essaime.com
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