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 Principe fondateur : un Etablissement d'Enseignement doit " essaimer " savoir, savoir-faire et savoir-être.

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Editorial - Quelles références pour l'ESCEM ? Quelles éthique et dimension managériale devons-nous proposer aux étudiants ?

Ndlr - Après une fusion qui a fait long feu avec la structure FBS, l'ESCEM Tours Poitiers Orléans cherche à se reconstruire. Les défis demeurent nombreux. Notons que les questions évoquées à l'occasion de cette présentation se posent aussi à toute Ecole de commerce, gestion et management, dès lors qu'elle se fait un devoir d'honorer des critères qualificatifs rigoureux. Dans le cas présent, ceux-ci restent encore à définir ou à parfaire. Une telle action requiert en effet réflexion et attention soutenues.

Au cours des dix précédentes années, l'initiateur de ce site a eu le plaisir de rencontrer un certain nombre d’étudiants dans les cursus ECG, FBS et ESCEM.

Pour ma part, je garde un excellent souvenir des moments pédagogiques de qualité que nous avons partagés. A cette occasion, qu'il me soit permis également de saluer mes collègues qui ont stimulé vos connaissances et dont j’apprécie la passion et l’attachement au métier d'Enseignant. Je demeure le témoin de ces rencontres, porteur aussi de la richesse des échanges que nous avons eus.

Compte tenu du travail accompli par chacun(e), nous sommes donc tous particulièrement affectés par la crise que traverse l'ESCEM.

Pourtant, au moment d'écrire quelques pages sur ce site, je pense que le plus important sera la façon dont vous les prolongerez en témoignant, un jour, de vos succès et réussites, après avoir affronté et surmonté quelques épreuves. J'aurai alors probablement de bonnes raisons de me retirer sur la pointe des pieds pour cultiver mes fleurs ou me faire dorer au soleil comme les lézards ou bien encore à la façon des caméléons dans les sous-bois.

Mais, en attendant, nous avons quelques combats à livrer. Je souhaite que ce site devienne, autant que possible, un lieu de libre expression au service de la promotion de l'enseignement économique et technique, commercial et managérial, c'est-à-dire de disciplines essentielles bien que sous-estimées en France. En outre, je vous invite à lire les textes joints - qui sont aussi des coups de gueule -, écrits pour contrecarrer un gâchis inacceptable directement préjudiciable aux étudiants et à leurs parents, ainsi qu'aux partenaires qui interviennent dans le cadre de la formation.

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Actuellement, nul ne peut dire si le combat pour la survie de l'ESCEM pourra être gagné. Le prix à payer est-il (trop ?) important : une implication et un engagement plutôt hors normes pour des récompenses incertaines, sauf pour les cabinets de conseil extérieurs à la région et directions provisoires qui, avant liquidation, se « gavent » d'honoraires et surfacturations sur le dos de la bête, une ESCEM déjà exsangue qu'ils finissent d'asphyxier financièrement. Puis la manne disparue, les requins - une espèce en voie de disparition - s'en iront plus vite qu'ils ne sont venus, cherchant à éviter les écueils des bas-fonds, les filets plus épais des pêcheurs et, le cas échéant, les mailles de la Justice. Devrions-nous être lâches au point de ne pas assumer une forme de révolte salutaire ?

Ne faut-il donc préférer les formations en entreprise et les rencontres pédagogiques avec des étudiants porteurs de l'avenir et du renouvellement de notre économie, pour, en conséquence, prendre des initiatives en cohérence avec des objectifs porteurs ? Il nous semble important de pouvoir se regarder dans la glace, le matin au réveil.

A l'issue de cet exposé liminaire, je vous confie également l'enseignement reçu d'un ami aujourd'hui disparu : à des moments cruciaux et décisifs, une initiative ou un encouragement opportun, une forme de bienveillance ou d'expression de la solidarité peuvent combattre le découragement, mettre un terme à vos inutiles humiliations à l'ESCEM, avant de faire renaître l'espoir d'une solution... ici ou ailleurs. Cela étant, gardons-nous d'être naïfs : il faut agir avec méthode et professionnalisme, car l'énergie et le temps sont précieux. C'est pourquoi, il faut en user avec discernement, pour des engagements qui le méritent.

En tout cas, votre participation (ou non) sera déterminante. Il ne peut être question de vous mentir : Etudiants, pour l’essentiel, vous détenez ou aspirez à détenir les clés pour construire votre avenir. Tout ce que nous pouvons faire, c'est contribuer à le préparer le mieux possible avec vous, non pas pour vous offrir un accompagnement que vous ne réclamez pas, mais pour vous mettre le pied à l'étrier.


Cordialement,
 

René Rouzioux-Saens

PS :  Les « porteurs de projets » pourront également retrouver quelques éléments de compréhension assortis de conseils que nous pensons utiles de vous approprier dans l'un des ouvrages publiés, intitulé : « Comprendre l'économie, l'euro, l'argent » sous-titre : pour les flambeurs ou les citoyens ?

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billet d'humeur

Télécharger l'interrogation présentée ici sur l’avenir de l’ESCEM et de la formation supérieure en région Centre, cliquez ici télécharger pdf

Voici les principaux enjeux présentés et défendus dans ce texte : qualité et excellence de la formation, renommée et bonne gouvernance des Etablissements d'Enseignement, coûts de fonctionnement maîtrisés pour que les cursus de formation soient accessibles.

ENSEIGNEMENT : ESCEM ORLEANS TOURS POITIERS – LETTRE OUVERTE  à télécharger ici télécharger pdf

 -          Chronique d'un désastre annoncé ou reconstruction possible ?  Où en est le débat ?

« Je tiens d'abord à témoigner de la qualité des Etudiant(e)s qui suivent les programmes.» RS

Après une série de contretemps consécutifs aux erreurs et à l’échec de FBS (France Business School), une nouvelle ESCEM (Ecole Supérieure de Commerce Et de Management) peut-elle rebondir ? Est-elle viable ? La méthode utilisée pour la remettre sur les rails est-elle crédible ?

      1) Un lourd passif

Tout d’abord, le constat que nous devons dresser est sans appel. En termes d’image de marque, de diminution du recrutement d’étudiants, d’emplois supprimés et compromis, les conséquences de la défaillance de FBS sont particulièrement préjudiciables.

L’improvisation et l’amateurisme qui ont prévalu à propos des choix stratégiques, ainsi que les carences de management apparaissent au grand jour comme étant à l’origine du désastre. C’est d’ailleurs un comble pour une école censée enseigner des principes qu’elle n’a pas été et ne semble toujours pas en mesure de s’appliquer à elle-même, faute d’une gouvernance sereine et professionnelle. En outre, se tenant à distance des réalités du terrain et se référant à des discours mirobolants plus qu’à des actions concrètes, un certain nombre de décisionnaires consulaires et politiques portent aussi une lourde part de responsabilité dans cet échec.

En quelques mois d’existence de FBS, le capital-confiance a été dilapidé. Le long et patient travail de construction, les efforts antérieurs ont été détruits par des individus qui ont démontré plus d’ambitions pour eux-mêmes que pour l’Institution qu’ils étaient censés servir. Les éphémères directeurs – sans doute nommés trop hâtivement – n’avaient pas de référence de gestion sur leurs propres deniers, préférant être généreusement rémunérés sur fonds publics et privés. Qui subit aujourd’hui les conséquences de ces dérives ?

A l’échelle régionale, l’ampleur de ce sinistre économique et social se mesure aussi à l’aune des énergies individuelles utilisées et passées par pertes et profits, auxquelles s’ajoutent les ressources publiques dépensées. Notre conscience professionnelle et citoyenne ne peut donc nous demander de passer sous silence cet inventaire, sinon ce serait lâcheté.

Il faut aujourd’hui produire les comptes des erreurs d’approche et de méthode dont nous avons été et sommes encore les témoins, alors que la plupart d’entre nous se consacrent à un véritable travail pédagogique – utile celui-là –, volontairement éloigné des errements d’arrivistes ou de gens prétentieux coupés du réel.

 
2)   Le rappel des enjeux

g3 René Saens
 
Comprendre l'économie, l'Euro, l'Argent
Comprendre l'économie,
l'euro, l'argent

Le signataire de cette analyse intervient à plusieurs titres : d’une part en qualité de parent de deux jeunes femmes étudiantes qui ont suivi le cursus des Etablissements concernés, et, d’autre part, d’intervenant formateur issu du milieu professionnel qui s’est investi – en coopération et synergie avec d’autres – pendant dix ans pour promouvoir un enseignement de haut niveau ou, en tout cas, fait d’exigence sur le campus d’Orléans.

Nul ne peut – ni ne doit – ignorer les enjeux que représentent un enseignement supérieur de qualité, tant pour le développement économique de notre région que pour la création d’emplois dans les entreprises et structures publiques. Aujourd’hui, notre attention doit rester centrée sur l’intérêt des étudiants et de leurs parents, contributeurs financiers directs ou/et contribuables, tout en accordant une grande attention à la motivation des membres des personnels et enseignants de ces Etablissements.

Deux objectifs sont maintenant à considérer : d’une part, la réparation des préjudices subis et, d’autre part, la préservation de  ce qui peut – ou pourrait – encore être sauvé à condition d’en prendre réellement le chemin. Sur ce dernier point, les leçons de l’expérience FBS n’ont pas été tirées.

Nous déplorons la répétition d’erreurs déjà commises, ainsi que l’action en vase clos de la nouvelle présidence et direction provisoire dite de « transition ». Son fonctionnement opaque se réduit aux conciliabules internes de membres cooptés, peu ou prou au fait du dossier, pour la plupart de parfaits inconnus dans notre région. Qu’ont-ils à faire de constructif ici ? Les importants honoraires versés sont-ils justifiés ? Nous sommes davantage confrontés à une forme anachronique et archaïque de gestion qu’à une action pertinente et réfléchie.


       3) Une reconstruction compromise par des méthodes erronées

Se référant à une connaissance hélas trop superficielle du dossier, tout en continuant de faire preuve de la même obstination, la présidence actuelle de l’ESCEM s’interdit de traiter plusieurs priorités en même temps. Il en résulte un trop faible niveau d’efficacité.

Pour l’ensemble des raisons qui viennent d’être exposées, le signataire a été amené à faire part de son désaccord et de ses plus extrêmes réserves, constatant aussi que les options prises apparaissent en contradiction avec le discours officiel.

Contrairement à ce qui est affirmé, les ressources et synergies locales et régionales ne sont ni utilisées ni mises en œuvre, car il est fait appel à un réseau d’amis et d’intervenants extérieurs payés aux frais des entités contributrices. De nouvelles dépenses viennent donc s’ajouter aux déficits déjà constatés. Qui va payer l’addition : les financeurs publics ou les étudiants et leurs parents qui vont souscrire à l’augmentation de frais d’inscription déjà élevés ?

En l’état actuel, et sauf changement significatif d’intentions et de dispositions, il existe donc peu de raisons d’être optimistes sur le rétablissement d’une confiance qui, à court et moyen terme, serait de nature à rendre crédible une véritable reconstruction de l’ESCEM.                                                                                                                   

Le navire continue à dériver sans cap ni capitaine. Il est par conséquent nécessaire d’approfondir les questions clés avant la rentrée et, non pas pour le 15 octobre comme annoncé début juin par la nouvelle direction provisoire. En l’absence des réponses attendues – repoussées sans cesse aux calendes grecques –, il va bien falloir avoir le courage de prendre les dispositions qui s’imposent de par leur urgence et les enjeux qu’elles représentent.

Il n’est pas nécessaire de sortir de Saint-Cyr ou d’avoir fait l’ENA, même si les gens qui en sortent sont respectables, pour consacrer autant de mois, pour ne pas dire d’années, avant d’en avoir pleinement conscience. Devrions-nous regretter l’absence du bon sens paysan qui, avec davantage d’humilité et certainement beaucoup moins d’argent dépensé, serait en mesure, en quelques instants seulement, de mettre le doigt sur les anachronismes, carences et blocages ?

Les coûts induits par les gaspillages évoqués sont devenus intenables et insupportables pour  celles et ceux qui, au quotidien, travaillent pour faire tourner l’économie. Il est donc urgent de mettre un terme à ces atermoiements à répétition, générateurs de manque d'efficacité.

Nous sommes aujourd’hui face à un choix : écrire la chronique d’un désastre annoncé ou mettre en place les conditions d’une véritable reconstruction  pour que le diplôme des étudiants conserve la valeur qu'il mérite.

René Rouzioux-Saens, le 23 juillet 2015.                          Escem Orléans-Tours-Poiters, téléchargez la lettre ouverte télécharger pdf

Mail : rs[at]essaime.com ; consultez le site http://www.essaime.com ; suggérez cette lecture à vos proches et amis concernés.

PS : Dès lors que vous voulez faire bouger les lignes et pensez pouvoir contribuer positivement au fonctionnement de votre Ecole, alors vous pouvez vous octroyer le droit autant que le devoir de donner votre point de vue sur la vie de votre Etablissement. En tout cas, vous demeurez les artisans de votre avenir et de votre réussite.

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